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Le look impeccable de Robin Wright dans la série House of Cards

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Crédit: Capture d’écran House of Cards, saison 1, Robin Wright alias Claire Underwood.

Avant la diffusion de la saison 2 d’House of Cards sur Netflix en février, Mister T. m’a convaincue de revoir la première saison de la série avec lui. Adaptée de la série éponyme britannique diffusée sur la BBC, elle-même adaptée du roman de Michael Dobbs, l’histoire nous entraîne dans les couloirs du Capitole à Washington où Franck Underwood (Kevin Spacey), membre du Congrès démocrate et fin stratège, voit la place de secrétaire d’Etat tant convoitée lui passer sous le nez alors qu’il a œuvré à l’élection du nouveau président des Etats-Unis avec la promesse d’obtenir le poste. Décidé à se venger, cet intelligent manipulateur va, avec l’aide de sa femme Claire (Robin Wright), faire tomber un par un les obstacles qui lui barrent la route.

Si le talent d’acteur du tandem infernal et les coulisses du jeu politique -montré dans toute sa bassesse- sont jubilatoires, le charisme naturel des deux protagonistes a grandement participé à me faire adhérer à la série dès le premier épisode. Kevin Spacey mis à part, chacune des apparitions de celle qui joue sa femme, Robin Wright, me laisse béate d’admiration. Sculpturale, l’actrice de 47 ans (47 ans!) à la silhouette athlétique est la parfaite incarnation de l’expression « une main de fer dans un gant de velours ». Et son dressing colle parfaitement à cette formule.

Ses nombreuses robes, -cintrées, fourreaux, bustiers- toujours taillées au dessous du genou, sont aussi élégantes que Madame Underwood peut être sensuelle, enjôleuse… voire carrément séductrice lorsqu’elle apparaît, sûre d’elle, perchée sur ses Louboutin noires. D’un autre côté, ses chemises en coton fraîchement repassées, ses jupes crayon et ses lunettes carrées s’ajustent parfaitement à son côté intransigeant, en privé comme au bureau (elle est à la tête d’une ONG environnementale). Privilégiant les coupes franches, sans chichis -à l’instar de sa coiffure, probablement l’une des plus belles coupes garçonnes du moment- sa palette de couleurs se restreint à quelques nuances intemporelles: noir, blanc, gris, bleu marine; de quoi éviter toute faute de goût tandis que chacune de ses apparitions est aussi scrutée que celles de son congressman de mari.

Mais ce que j’apprécie le plus chez Claire, c’est finalement son indépendance. Loin de se contenter d’être « la femme de », jonglant avec habileté entre son rôle public et les attentes intéressées de son mari, son personnage fait voler en éclats l’image de l’épouse sacrifiée sur l’autel du pouvoir, entre petites manigances complices et trahison par intérêt propre. On comprend alors pourquoi Mr. Underwood -qui fera lui aussi les frais de ce tempérament affirmé- l’aime « plus encore que les requins aiment le sang ».

Cliquer ici pour voir la vidéo.


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